Lors de son discours d’ouverture, le maire de Saint Sever a prétendu que les fêtes étaient placées sous le signe de la jeunesse.
Or qu’ont pu constater toutes les personnes qui se sont rendues aux fêtes durant les 4 jours de cette fin du mois de juin ?
Pour eux pas d’équivoque, les fêtes étaient placées sous le signe « sécuritaire ».
Dès les abords de notre citée le ton était donné à grand renfort de panneaux géants, qui comme dans le livre de Georges Orwel, préviennent de la présence rassurante d’une entité susceptible de réguler tous les débordements.
Mais la fête c’est la vie, et quoi qu’on fasse pour tenter de la brider, elle reprend toujours ses droits et elle va se nicher là où l’on ne l’attend pas forcément.
La maitrise sans faille, est-une bien piètre conception de la chose humaine et elle finit généralement par se retourner contre ceux qui l’ont prônée.
Pour revenir à la jeunesse, si chère semble-t-il au premier magistrat de notre citée, ne doit-on pas encore y voir un effet d’annonce qui, comme chaque fois est contredit par les faits. Si Monsieur le Maire dit vive les jeunes, « son » comité des fêtes (composé essentiellement d’élus et de soutiens de campagne) lui semble avoir agît totalement différemment, allant jusqu’à être sans « classe » avec le Symbole de la jeunesse festive.
Je ne reviendrai pas sur le périmètre de sécurité et sur le bien qu’en ont pensé les saint-séverins, le sondage réalisé par M. Martin sur son blog (http://media40500.blogspot.fr/2014/07/ouverture-des-sondages-sur-le-bilan-de.html) en dit assez long.
Grâce à sa mise en place, on peut facilement penser que les professionnels de la fête ont dû voir leur chiffre d’affaire s’en ressentir.
Cependant je tiens tout de même à adresser tous mes compliments pour la mise en place de ce parcours santé qui, outre le fait de nous obliger à marcher pour nous rendre sur les lieux festifs, nous a conduits à pratiquer le saut de haie, pour éviter les multiples chaines tendues au travers de bon nombre de rues du centre-ville. La ruelle du Touron était un modèle du genre…
Si les fêtes de la Saint Jean avaient été hissées à la troisième place des fêtes du département, il est fort à parier qu’avec une telle organisation et un tel fonctionnement, nous allons finir par obtenir le titre des « champions de la kermesse ».